Cie Hirundo Rustica · Label Hirustica

Cie Hirundo Rustica · Label Hirustica

Cie Hirundo Rustica · Label Hirustica

La Cie et le Label des musiciens voyageurs

LA PETITE BOUTIQUE DES NOTES PERDUES

(c) Eric Legret / Alain Le Bourdonnec

Théâtre musical de marionnette, d’objets et d’ombres

 

DISTRIBUTION

Jean-Frédéric Noa – texte, marionnette portée, objets, ombres, mise en scène et scénographie
Catherine Delaunay – clarinettes et objets sonores
Jean-Luc Thomas – flûtes et objets sonores
Jacques-Yves Lafontaine – régie générale

 

COLLABORATION ARTISTIQUE

Gilles Debenat, création marionnette portée
Virginie Guilluy, costume marionnette portée
Olivier Boutet, construction castelet
Bertrand De Sola, peintures castelet

 

DUREE

40 min

 

PUBLIC

Familles à partir de 6 ans / Scolaires à partir du CP (cycles 2 et 3)

 

PRESENTATION

En devanture d’une brocante singulière, une drôle de magasinière nous plonge dans l’univers de la musique, du rythme et du son, à la découverte de la note bleue. En sept tableaux musicaux, ce spectacle jeune public imagé invite à un voyage de la caverne préhistorique aux champs de coton, pour une véritable immersion visuelle et auditive dans le monde des musiques improvisées et du jazz.

 

COPRODUCTEURS

Théâtre du Châtelet « Festival Châtelet fait son Jazz » de Paris
Scène conventionnée d’intérêt national « art en territoire » La Grande Boutique de Langonnet

 

PARTENAIRES & SOUTIENS

Ministère de la Culture – DRAC Bretagne
Commune de Plouaret – accueil en résidence

 

NOTES D’INTENTION

Jean-Luc Thomas & Catherine Delaunay, musique

Le spectacle porte sur la recherche et la découverte de la « Note Bleue ». Dans le jazz ou le blues, la note bleue (en anglais blue note) est une note jouée ou chantée avec un léger abaissement, d’un demi-ton au maximum, et qui donne sa couleur musicale au blues, note reprise plus tard par le jazz. Dans une petite boutique (castelet), en plus de clarinettes et de flûtes (irlandaise, bansuri, japurutu, bawu et tin whistle), se côtoient des objets insolites : corne, trompe, boites à musique, oeuf maracas, klaxons, grelots à pieds, graines, tambour, lithophone, arrosoir céramique, thunder tambour tonnerre, shaker… et autres appeaux (rossignol à eau et sifflet). Un bruit devient rythme. Un son devient note. Peu à peu rythme et son s’articulent. Une mélodie, un groove et les objets prennent vie, au fil d’improvisations et de morceaux emblématiques du répertoire du jazz. À partir de l’écoute de sons, de petites notes, de rythmes simples, un bout de phrase musicale commence à naître, augmentée par l’improvisation. Cette phrase devient narration. Agrémentée de couleurs harmoniques, cette narration devient épopée… Autour d’instruments à vent dans lesquels l’on peut souffler, frapper, chanter, Jean-Luc Thomas et Catherine Delaunay partiront de ces sons du quotidien pour faire naître un thème puis une grille harmonique, prétextes à de multiples improvisations autour de l’idée de « La Note Bleue ».

Jean-Frédéric Noa, objets, marionnettes et ombres

Auteur, comédien, metteur en scène, Jean-Frédéric Noa adresse et conçoit l’intégralité de ses spectacles pour le jeune public et les familles depuis plus de trente ans avec sa compagnie Via Cane. Sa démarche artistique passe par la narration et les histoires qu’il conte, le visuel à travers le théâtre d’objets et la marionnette, une approche à la fois ludique, sensible et interactive. Le jazz a ceci de commun avec la marionnette qu’il est un art du vivant, de l’inattendu, du décalage et de l’improvisation. La note est autant un objet animé que l’objet lui-même est une mélodie, dès lors qu’il s’exprime. Avec « La Petite Boutique des Notes perdues », ombres, objets et marionnette portée vont répondre en résonance au son et aux mélodies produites, comme pour donner une « image sonore ». Ambassadrice de cette musique, la magasinière – marionnette portée – invite à la digression, au glissement du réel vers l’imaginaire. Chaque objet, instrument ou usuel, sera porteur de fantaisie et de musique, car tout est jazz ! Le castelet, devanture inspirée des boutiques de camelot 1900, deviendra lui-même, à force de trappes, d’ouvertures et de manipulation, une sorte de multi-instrument avec lequel les musiciens vont jouer, en complicité avec la marionnette. Notre intention est d’initier les enfants à la production de sons et de rythmes, en abordant les codes des musiques savante et populaire de manière ludique, pour leur rappeler que leurs corps sont, eux aussi, musique, et que le jazz et l’improvisation, au-delà de leurs aspects normés et institutionnels, est une façon de vivre sa vie.

 

ILS EN PARLENT…

« Emerveillement, rires, découvertes : lorsque ces trois indispensables sont réunis dans les réactions des petits spectateurs, c’est que l’objectif est atteint : leur transmettre l’amour de la musique en spectacle vivant ! J’avais proposé à la joyeuse équipe de la Compagnie Hirundo Rustica de nous parler de la note bleue, pour donner aux enfants le goût d’aller creuser un peu du côté du jazz. Les artistes sont allés bien au-delà, avec une création enchanteresse, originale, d’une richesse rare et d’une poésie efficace qui a touché petits et grands. Voilà un  qui ira loin sur les routes et dans les coeurs… »

Laurence Haxaire,
Co-programmatrice du festival Châtelet fait son jazz

***

« Les enfants ont adoré, et nous avec ! Un grand merci et bravo pour ce superbe projet ».

Lucie Delmas,
Responsable de production artistique au Théâtre du Châtelet

***

« Une chambre d’enfant est une chambre d’écho, l’écho des traces des découvertes tant aimées, celles qui nous font vivants. Une chambre d’enfant est l’écrin de l’univers entier, celui où la musique mêle les étincelles des aïeux à l’harmonie du paysage. La liberté d’écoute est la liberté d’esprit.

Le matin du 6 février 2025, au théâtre du Châtelet, un trio constitué du marionnettiste Jean-Frédéric Noa et des musiciens Jean-Luc Thomas et Catherine Delaunay (et d’un quatrième homme, le metteur en son et lumière Jacques-Yves Lafontaine) invitait une nuée d’enfants en leur théâtre intérieur de La petite boutique des notes perdues. Une boutique où les seules affaires à faire sont des affaires de coeur, des affaires de lune et de nuit, de soleil et d’aurore, d’éclairs et de pluie. Sept tableaux pour une histoire de la musique racontée en sa nature par une marionnette, libre de ses mouvements, un peu sorcière, un peu sibylle, un peu philosophe, à l’érudition se laissant gagner par la rêverie. De sa petite boutique fort achalandée, cette marionnette d’une beauté comme celle qui émerge dans l’interstice qui sépare la sieste de l’insomnie, a vue sur le monde, son histoire depuis l’arrivée des humains et leurs accessoires. Elle raconte la musique comme langue première. Jean-Luc Thomas et Catherine Delaunay la traduisent de leurs flûtes, clarinettes, trompette du haut Moyen Âge, percussions de toutes sortes, et de toutes inventions bricolées. Et l’on apprend de la vie et de l’eau vive lorsque l’écoute de l’orage et celle de la pluie donnent la mesure des rythmes à venir. Plus tard, par un merveilleux jeu d’ombres où un roi doit choisir entre les propositions éloignées de ses courtisans, Jean-Luc Thomas et Catherine Delaunay jouent chacun, si sensiblement, deux airs différents qui pourront se rencontrer en un excitant ensemble sans rien sacrifier des qualités initiales des mélodies proposées. La musique comme solution dont on ferait bien de s’inspirer. L’harmonie n’est pas une privation, mais une somme d’expériences. Les enfants savent écouter comme personne. Et puis le blues. Catherine Delaunay entame « Summertime ». Cette berceuse composée par George Gershwin pour l’opéra Porgy and Bess, devenue une sorte d’hymne du blues grâce aux interprétations de Sidney Bechet, Billie Holliday, Duke Ellington ou Janis Joplin. La clarinettiste est vite rejointe par la flûte de Jean- Luc Thomas et là encore les espaces s’acoquinent en une douce et bouleversante galaxie sous le regard affectueux de cette marionnette qui a tant à nous dire. Au terme des sept tableaux, lorsque la lumière se rallume, après les applaudissements enthousiastes des enfants, on se dit que, par la musique, l’humanité est le contraire de la résignation. Ça peut aider. »

Jean Rochard,
Directeur artistique du label nato & Cofondateur des Allumés du Jazz

 

SCENOGRAPHIE & INSTRUMENTARIUM

Jean-Frédéric Noa

Décor de 3m de long par 2m80 de haut ; Une marionnette portée ; Un tableau de jeux d’ombres et 3 marionnettes d’ombres ; Accessoires

Catherine Delaunay

Clarinette en sib ; Boite à musique ; Percussions : sac plastique, oeufs maracas, klaxons, grelots à pieds, grosses graines, tambour ; Appeaux: rossignol à eau et sifflet

Jean-Luc Thomas

Flûtes : flûte traversière en ré, bansuri, japurutu, bawu, tin whistle ; Conque et corne ; Boîte à musique ; Percussions : sac plastique, klaxons, lithophone, arrosoir céramique, thunder tambour tonnerre, graines d’Amazonie, seau et pelle, shaker sardine (lutherie sauvage) ; Appeaux: rossignol à eau et sifflet

Social